vendredi 12 septembre 2008

Légitimité




La Baraka d'Obama

Le général William Larimer doit se retourner dans sa tombe. Le fondateur de la capitale du Colorado ne se doutait pas un seul instant que Denver deviendrait, un siècle et demi plus tard, la Mecque des "démocrates" de tous bords. Presque au même moment, les partisans de Barack Obama et les courtisans du marocain Driss Temsamani se sont donné rendez-vous, au mois d' août dernier, au pied des montagnes Rocheuses, pour consacrer leur leader respectif. "Candidat historique" à la présidence des États-Unis pour le premier et président de la Coalition des Marocains d'Amérique pour le second. Cette analogie ne sera sans doute pas du goût des anti-temasamani. Car, diront-ils, si la Convention démocrate n'avait qu'un caractère quasi-protocolaire, les carottes étant bien cuites pour l'ex-première dame, il n'en était pas de même des organisateurs
de la Coalition des Marocains d'Amérique. Mais la "fuite vers Denver" des amis de Si Driss, comme se plaisent à la qualifier ses détracteurs, n'etait visiblement pas peine perdue, puisqu'elle aurait atteint, "loin des regards indiscrets", ceux des autres prétendants et opposants, ses objectifs préalablement tracés. Personnellement, je ne vois pas d'inconvénient à ce que Driss Temsamani, ou un autre membre actif des dix-huit associations représentées à Denver, agissent au nom de la communauté. Pourvu que la communauté les y habilite de façon démocratique.
Mais maintenant que la Baraka d'Obama a étendu ses effets bienfaiteurs au Tangérois de Floride, pourquoi ne pas passer l'éponge? Mais seulement en acceptant son investiture par nos "gands electeurs" du Colorado, comme candidat unique à la présidence de cette instance communautaire. Et à la condition de se rattraper, par les canaux démocratiques connus, en invitant l'ensemble des résidents marocains au vote populaire (confirmatif!) de rigueur. Pas d'adversaire en face et, cette fois, la date du scrutin importera peu. Obama et ses supporters n'y comprendront évidemment "que dalle", mais a chacun ses primaires. A ce niveau de la compétition, il est vrai, la candidature unique n'a jamais tué personne. Apres tout, n'est-on pas issu d'une région du monde ou
les r
épubliques n'ont rien a envier aux monarchies en matiére de prise et d'accaprement du pouvoir?
Et puis comme ça au moins, on ne pourra pas dire , contrairement
aux Arabes, que les Marocains d'Amérique "se sont entendus pour ne pas s'entendre". Ce n'est d'ailleurs que justice, la composante amazighe mettant le Maroc à l'abri de ce facheux dicton!

Mohamed Benfadil

Liberte de presse

Que s'est-il vraiment passé dans l'affaire du bloggeur soussi?

jeudi 14 août 2008

Hey, je suis là!

Au fait, à quelle sauce de système d'exploitation Windows serons-nous mangés en 2020?